Nous avons besoin de votre réponse
Vous avez peut-être suivi les projets des implantations d’éoliennes en mer le long des côtes françaises. Elles vont toutes nous concerner lors de nos navigations futures.
Nous nous intéresserons dans ce mail aux nouvelles éoliennes flottantes entre Glénan-Groix et Belle-île en plus du projet pilote de trois éoliennes déjà décidé.
Contrairement aux éoliennes posées en mer qui reposent sur le fond ( donc plus près des côtes), les structures prévues sont flottantes et maintenues par des lignes d’ancrage.
Elles permettent de se mettre plus loin des côtes. Le posé ne peut pour le moment pas dépasser 50 m de fond alors qu’une éolienne flottante au Portugal est installée par 100 m de fond et que cette profondeur sera rapidement dépassée au-delà de 200 m dans les prochains champs.
Dans tous les cas , les ouvrages sont importants , même si les choix techniques qui nous concernent ne sont pas faits. Une éolienne flottante de 6 MW culmine par exemple à 180 m et a un diamètre de structures flottantes de 84 m . Les projets parlent de 15 MW de puissance unitaire donc un ensemble de plus de 250 m de haut !!
Dans les parcs existants ou prévus, la plaisance de moins de 24 mètres a la possibilité de naviguer. Les manifestations nautiques y sont interdites. Les chenaux possibles font généralement moins d’un demi-mille de large. Il faudra sans doute franchir plusieurs lignes d’éoliennes généralement orientés Nord-Sud. Ce seront donc des « obstacles à la navigation ». Nous n’avons pas d’informations sur l’influence des éoliennes sur le vent et à la mer à proximité immédiate.
La FNPAM participe activement au débat public et a déposé un cahier d’acteur pour y détailler sa position ( en pièce jointe).
Notre objectif est d’assurer la sécurité de nos navigations de jour comme de nuit dans ce bassin très fréquenté que ce soit en cabotage, transit plus lointain, activités de pêche ou de plongée, …. Aussi nous demandons une implantation le plus loin possible des côtes. C’est d’ailleurs le principal intérêt des éoliennes flottantes. En Europe, les parcs s’installent d’ailleurs de plus en plus loin au-delà de 20 milles. A ces distances, les mers sont moins fréquentées et les vents plus forts.
Malheureusement, les premiers dossiers en notre possession semblent orienter le choix vers des zones proches des côtes qui impactent fortement nos activités. Nous sommes considérés comme une activité récréative ou de loisirs non prioritaire sur les EMR , la pêche , alors que nous sommes à la source du tourisme côtier , premier acteur économique de cette région !
Nous avons besoin de votre action pour donner plus de poids à notre demande. Pour cela, vous devez impérativement répondre personnellement au questionnaire sur le site du débat
https://eolbretsud.debatpublic.fr/comment-participer/je-choisis-ma-zone/
Un document « élément de support « pourra répondre à certaines des questions que vous vous posez. Vous ne trouverez que peu de détails sur la navigation de plaisance car aucune étude spécifique n’a été faite sur le sujet par les acteurs du projet !
Vous devez vous inscrire pour répondre.
-Nous vous demandons de choisir les zones 19/22/24/25/26 en zones préférentielles et de rejeter les autres en Zones d’exclusion. Ainsi, les passages le long de la Bretagne sud jusqu’à une ligne Penmarc’h-Royan seront préservés et sécurisés. Ces réponses sont situées en page 1.
-Nous n’avons pas d’avis à formuler sur les raccordements à terre en page 3 .
-En page 3, est évoquée la zone pour le raccordement en mer. Ce module de raccordement recueille l’électricité issue des éoliennes avant envoi vers la terre. Il faudra aussi le mettre loin des côtes de préférence proche des éoliennes
Merci de vos réponses au questionnaire. Relayez ce message autour de vous.